Yoshi - Metropole Hôtel Monte-Carlo
Asiatique, Fruits de mer, Gastronomique, Japonaise, Méditerranéenne, Moderne créative, Sushis, Vegan, Végétarien, World fusion
Lorsque Joël Robuchon a voulu faire partager sa vision contemporaine et poétique de la cuisine japonaise sur le continent, c'est à l'Hôtel Métropole Monte-Carlo qu'il a choisi d'ouvrir sa table. Unique au monde, elle est auréolée d'une étoile Michelin depuis 2010.
"Proposer l'exceptionnel en toute simplicité, c'est sans doute l'exercice le plus difficile" affirmait Joël Robuchon. "A Monaco, nous avons la chance d'avoir une belle clientèle en quête de cette simplicité, de naturel et le succès de Yoshi, c'est cette recherche de naturel". Ici, la décoration sobre et chic, signée par l'architecte d'intérieur français Didier Gomez, associe la préciosité du bois d'ébène, de la pierre ou de la soie à la lumière d'un vert, d'un blanc ou d'un ivoire.
La salle de restaurant, accessible à une quarantaine de privilégiés seulement, ouvre sur un jardin d'inspiration japonaise, véritable ceinture végétale protectrice, conçue par le paysagiste Jacques Messin. L'ambiance qui se dégage, légère et sereine, est en parfaite osmose avec la carte.
Avec la complicité du chef japonais Takéo Yamazaki - un fidèle parmi les fidèles - Joël Robuchon a relevé le pari d'offrir à Yoshi une cuisine saine et moderne, typiquement japonaise en même temps qu'adaptée aux palais des Occidentaux. Leur collaboration autour du concept est couronnée 15 mois plus tard par une étoile au Guide Michelin.
Cuisine ouverte et bar à sushis jouent la transparence. Sushis, makis et sashimis, poissons et viandes teppan yaki rivalisent de fraîcheur et l'on goûte ici les meilleurs sakés et thés verts japonais. Yoshi ? On y vient par curiosité, on est séduit par la qualité, on y revient pour le plaisir.
Le Chef
Takéo Yamazaki est le Chef du Yoshi, le restaurant japonais créé par Joël Robuchon à l’Hôtel Métropole Monte-Carlo. Ce qui frappe d’abord en lui, c’est son humilité. Son côté chaleureux et souriant. Takéo Yamazaki est un grand chef en toute simplicité. Il paraît presqu’amusé par son histoire et par la naissance de sa vocation.
« Au départ, j’avais 14 ans et je voulais une mobylette à moi. Alors, j’ai pris un petit travail dans un restaurant, tout en poursuivant l’école… Et puis je regardais aussi des émissions culinaires à la télé. » Mobylette et télé, il faut rajouter à cette équation une voiture.
La sienne, celle que le jeune Takéo revend pour pouvoir suivre les cours d’une école de cuisine d’Osaka, au Japon, son pays natal. Là, il est choisi pour rejoindre une école de cuisine française, à Lyon, et suivre un stage chez Paul Bocuse. C’est le début de l’irrésistible ascension d’un marmiton japonais au plus haut rang de la gastronomie.
Car de retour dans son île du Soleil Levant, Takéo Yamakazi rencontre Joël Robuchon, qui fera de lui son premier chef de partie dans son restaurant tokyoïte, le Château Robuchon. Entre les deux hommes, s’initie alors un compagnonnage au long cours. Leur duo, qui fait les beaux jours du Yoshi depuis son ouverture en 2008, en est la plus belle traduction. On vient y goûter une cuisine nippone nimbée d’un rien d’esprit français, qui donne à la carte des saveurs voyageuses, ciselées, uniques. Grand art !